La vie, en gros - Mikaël Ollivier

Quatrième de couverture :

"Dans la catégorie timide qui rougit et qui bafouille, Ben est roi. Sa principale ennemie : la balance. Ben est trop gros et à l’adolescence, avoir une nature à grossir est la plus grande injustice du monde. Acheter un nouveau pantalon, aller à la piscine, séduire les filles : autant d’exercices pénibles qui semblent tout simplement insurmontables. Ben va devoir enterrer sa vie de gros… Un récit drôle, tendre et d’une grande intelligence, qui réussit à parler de l’obésité dans sa douloureuse complexité."

L'avis du Fozile :

Un roman vraiment très réaliste et humain. Il aborde avec justesse les difficultés rencontrées lors des régimes, la vision qu'un enfant/ado peut avoir sur les contraintes alimentaires... mais surtout l'amour, qui franchit toutes les barrières physiques.

J'ai trouvé ce livre très bien écrit, très touchant et plein d'espoir. On suit le régime de Benjamin, les hauts et les bas qui l'accompagnent au quotidien, sa lutte contre la tentation alimentaire et ses états d'âme amoureux pour Claire. Car oui, quand on est un adolescent, la vie n'est pas facile. Et quand en plus, on apprend que l'on doit faire un régime, la vie devient vraiment moins marrante. Et pour couronner le tout, la fille dont on est amoureux ne voit en nous qu'un bon copain. Alors comment faire pour s'en sortir avec le sourire ? C'est ainsi que Benjamin voit sa vie d'ado, mais à force de persévérance (parfois entrecoupée de petits écarts... :) ) et de conseils, Benjamin va finir par se rendre compte que tant pis s'il est gros, du moment qu'il se sent bien dans sa peau (et que Claire le regarde d'un autre oeil que celui de l'amitié), alors la vie vaut le coup. Et qu'il y a beau exister des tas de régimes différents, le meilleur remède reste l'amour.

Seul petit point qui m'a moins plu : les longues tirades sur le régime de Benjamin, que j'ai trouvé un peu trop détaillées à mon goût voire parfois scientifiques. Enfin bon, cela donne un caractère du style "journal de bord", ce qui n'est pas non plus désagréable dans la mesure où l'on suit véritablement le régime du protagoniste (voire de l'auteur, avec une forte tendance autobiographique dans ce roman).